jeudi 3 octobre 2013

Guerrier sportif - Les urgences

Dimanche le 29 sept 2013 - J'arrive aux urgences de l'hôpital Lakeshore vers 23h30 dimanche soir.  Heureusement, il ne semble y avoir qu'une demi-douzaine de patients, donc pas grand monde!  Un bon choix, car j'hésitais entre l'hopital Lakeshore et l'hopital de Valleyfield.  Marie-Josée me trouve une chaise roulante et me voilà roulant avec grâce dans les allées de l'hopital! Comme tous les arrivants, on me passe rapidement au triage.  L'infirmière me pose quelques questions, change mon sac de glace pas mal fondu et me le remplace par un sachet supposément glacé.  Elle me dit que ça a été une bonne soirée et me retourne attendre dans la salle d'urgence rempli d'espoir que tout se fasse vite...  Je n'ai plus de batterie dans mon iphone, alors c'est mieux d'aller rapidement! Mais non, quatre heures plus tard, aucun des patients n'a encore été appelé. Si il y a un médecin qui travaille aux urgences, il n'est pas par ici! Épuisée, Marie-Josée est partie s'étendre dans le camion. La seule personne qui a été appelé est une jeune femme, arrivée après moi, qui ne semblait pas très souffrante, mais qui semblait connaître quelques personnes du personnel hospitalier. J'imagine que ça aide à passer plus vite!  Curieusement, je n'ai pas de mal au pied.  Ça élance un peu, mais pas besoin de prendre d'autres Tylenol.



Vers 3h30 du matin, quelques patients s'impatientent et quittent pour, j'imagine, revenir plus tard.  Et c'est alors que le miracle se produit, cinq minutes après le départ de ces patients, trois d'entre nous sont appelés! Je me rend à la porte huit et rapidement un medecin se présente.  Après quelques explications, il m'envoie passer une radiographie, quelques portes plus loin.

Mon plâtre temporaire
Le jeune radiologiste est très gentil, mais les positions qu'il exige que je prenne avec ma jambe pour prendre les radios sont vraiment très douloureuses!  Ça ne prend toutefois que quelques minutes et je retourne dans la salle numéro huit pour attendre le médecin...  Quarante-cinq minutes plus tard, il arrive finalement avec la nouvelle.  C'est bel et bien une fracture et j'ai probablement quelques ligaments étirés. De plus, l'os est mal cassé et les deux morceaux ne sont pas alignés. L'opération e tla pose d'une place de métal est probablement requise! Quoi???  Moi qui était certain de ressortir en quelques minutes avec un plâtre!  Le spécialiste passera me voir demain matin et ils doivent donc me garder pour la nuit.  Double Quoi???  Je dois dormir ici?  J'appelle Marie-Josée dans le camion pour lui annoncer et qu'elle vienne chercher quelques trucs avant de retourner à la maison se reposer.  Le médecin lui dit qu'elle pourra venir me voir demain matin au lit 'K'.  C'est quoi ça le lit 'K'???  Il me fait un plâtre temporaire et me dit d'attendre qu'un préposé vienne me chercher pour me reconduire au fameux lit. Il me donne aussi deux couvertures en me rappelant de ne pas les oublier lors du transfert.  Je pourrais en avoir besoin!

Plusieurs minutes plus tard, le préposé arrive et me transporte dans ma chaise roulante jusqu'aux urgences. L'endroit ou on voit les gens entassés dans les corridors, ça vous dit quelque chose?  Et en effet, me voilà en face du lit 'K'... en plein milieu du corridor, sous des néons étincelants et tout proche du poste des infirmières!  C'est vraiment spécial.  Je reste plutôt zen, me disant que c'est une expérience de vie.  Mais c'est plutôt difficile de dormir.  Mais bon, l'épuisement aidant, car il est 5h00 du matin, je finis par m'endormir au son des moniteurs cardiaques.

7h30...  Le chirurgien, docteur Wiltshire, passe me voir et me réveille.  Ça sera l'opération.  Il ne sait pas quand, car il vient d'arriver, mais probablement dans l'après-midi ou la soirée.  Il ne me faut plus boire ni manger à partir de ce moment.  Mais c'est que je n'ai rien mangé depuis tôt hier soir!  Finalement, les infirmières me donneront un déjeuner puisque mon opération sera de toute évidence, en soirée.  Un mini bol de Cherios, sans odeur et sans saveur!  Et que dire du café...  ouach!

La journée passe très lentement.  Je sommeille, j'observe les patients qui vont et viennent, quelques-uns se tordant de douleur.  Je jase un peu avec ma voisine de corridor, une madame Morton.  On figure qu'on est cordés en ordre alphabétique!  On me met un soluté, question que je ne me déshydrate pas.  Malgré le fait que j'ai un ipad mini et un iphone à la maison, je n'ai rien avec moi, donc rien à lire, rien à faire.  Finalement, un visiteur de passage me laissera le journal de Montréal.  Rien à dire sur les infirmières qui ont été très gentilles durant mon bref passage aux urgences.  Mais de toutes évidences, elles étaient débordées car c'était le chaos total!  Chapeau! Ce n'est vraiment pas un endroit relaxant pour travailler!

Marie-Josée arrivera vers le début de l'après-midi avec mes outils de communication.  Enfin, je peux me connecter au monde moderne! C'est finalement vers 15 heures qu'on viendra me chercher pour me transférer sur un autre étage, question d'attendre sous le bistouri dans un endroit plus calme.

Malheureusement, les photos de la radiographie et de la salle d'urgence ne sont pas de moi.

On se revoit pour l'opération!

Blogue précédent: La blessure

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire