samedi 5 octobre 2013

Guerrier sportif - L'opération

Lundi 30 sept - Fin de l'après midi, me voilà rendu dans ma chambre au 3e étage, dans l'attente qu'on vienne me chercher pour l'opération.  Un peu de confusion alors que les infirmières pensent que je reviens de mon opération! Cette chambre est beaucoup plus confortable que le corridor de l'urgence.  Je la partage avec trois patientes, qui sont tranquilles car en période de réveil de leurs propres opérations!  Rien de particulier ne se produit et c'est vers 20 heures qu'on vient finalement me chercher.  J'avoue que j'ai eu peur que mon opération soit reportée au lendemain!

On me descend et on m'installe tout près de la salle d'opération pendant que celle-ci se libère.  L'atmosphère est de façon surprenante... joyeuse!  L'anasthésiste, un sympathique gaillard vient me voir.  Je lui lance à la blague qu'il n'a pas besoin de m'endormir, que je veux voir l'opération.
Et lui de me répondre que ça tombe bien, parce qu'il n'en avait pas l'intention.  Il m'offre en effet deux options:  Une anasthésie générale ou encore une anasthésie rachidienne.  Celle-ci vous laisse éveiller tout en vous gelant le bas du corps.  Je choisi la deuxième option bien sûr, car se faire endormir, très peu pour moi!

On me rentre finalement en salle d'opération.  L'anasthésiste m'injecte d'abord un calmant et par la suite me une injection dans la jambe.  "Tu vas sentir comme une chaleur descendre vers ton pied et ta jambe va se mettre à s'agiter toute seule" me prévient-il.  C'est tellement vrai!  Merci pour l'avertissement car c'est un peu déroutant.  Ensuite, les infirmière me tourne sur le côté et l'anasthésiste en profite pour subtilement me rentrer une longue et fine aiguille dans les os de la colonne lombaire.  Le traître!  Mais non, je blague, il m'a prévenu!

Le docteur arrive, on met un drap pour me bloquer la vue.  Dommage!  L'opération va durer 40 minutes.  Je ne vois ni n'entend rien de bien particulier.  Plutôt décevant.  C'est plus traumatisant chez le dentiste!  Le seul inconvénient de cette drogue c'est que tu trembles de partout, comme si il faisait -40 degrés dans la pièce.  Alors que je claquais des dents, je mentionne à l'anasthésiste que ça m'agace.  Pas de problème, il m'a injecté un truc et j'ai rapidement cessé les tremblements.  Efficace.  Et voilà, voilà, on me fait un plâtre et c'est fini. J'ai le temps de poser une question au docteur avant qu'il quitte: "Et puis les ligaments?". - "Ils sont OK".  Fiou, ça me rassure un peu.

On me ramène dans la salle de réveil, même si je n'ai jamais dormi.  On me couvre de couvertures chaudes qui font un grand bien.  La sensation la plus bizarre est de se rendre compte qu'on ne peut pas bouger les jambes.  On a beau leur ordonner de

bouger, rien n'y fait!  Dans les films, à force de se concentrer, le héros réussi toujours à bouger le petit orteil...  mais non, pas pour moi!  Finalement, au bout d'une trentaine de minutes, les jambes commenceront finalement à bouger.  Et pendant ce temps, comme je suis le dernier patient de la soirée, les infirmiers et anasthésistes se préparent à partir, non sans d'abord se commander une... pizza!  Et moi qui meurt de faim!

Retour à la chambre alors que Marie-Josée et mes parents viendront me faire une brève visite.  Après tout, il est environ 22 heures.  Je ne quitterai que le lendemain matin. Comme on ne m'a pas endormi, j'ai le droit de manger, mais la cafétéria est fermée.  Mais Marie-Josée avait amener des muffins plus tôt dans la journée.  Ça fera l'affaire.  Merci pour les béquilles maman!

Demain, je sors enfin.  On dirait que ça fait une semaine que je suis arrivé!

Bonne nuit!

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